FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son

RDS industrie répond à vos questions

 

FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son

Les questions fréquentes sur les réducteurs de son, souvent appelés RDS, silencieux, ou réducteurs de son, concernent des sujets récurrents. Pour vous faire gagner du temps tout en accédant à des informations fiables, voici une FAQ FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son détaillée, accompagnée de réponses précises.

Pour des informations supplémentaires ou des conseils personnalisés, explorez le reste de notre FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son !

 

FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son :

Pourquoi utiliser un réducteur de son ?

Dans notre FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son, découvrez les avantages d’un réducteur de son (RDS) pour le tireur, son entourage et le voisinage.

 

Pour le tireur

Lors d’un tir, les gaz chauds en expansion créent une onde de pression, produisant un bruit intense. Cette onde agit sur les organes ORL (oreilles, nez, gorge) par transmission solidienne. Cela peut entraîner des dommages auditifs cumulés. Même avec des protections passives, comme des casques ou des bouchons, ces risques persistent. Les effets indésirables après une séance de tir (acouphènes, maux de tête, troubles de concentration, vision altérée) peuvent être minimisés grâce à l’utilisation d’un RDS en complément des protections classiques.

Pour l’entourage immédiat

Les nuisances sonores d’un tir affectent également les personnes à proximité. Un réducteur de son protège ainsi non seulement le tireur, mais aussi son entourage proche.

Pour le voisinage

Les nuisances sonores des pas de tir causent souvent des problèmes de voisinage, notamment dans les zones résidentielles proches. Un réducteur de son constitue une solution efficace pour réduire ces impacts sonores et améliorer la cohabitation.

FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son :

Un RDS plus gros est-il forcément plus efficace ?

Pas nécessairement. Bien que le volume joue un rôle dans la réduction de l’onde de pression, il est loin d’être le facteur principal pour optimiser l’efficacité d’un réducteur de son. Voici pourquoi :

Le profil interne est crucial l’instar d’une aile d’avion, le design interne du RDS détermine son efficacité. Si le profil n’est pas correctement conçu, même un RDS volumineux sera inefficace. Pour reprendre une analogie, un gros fer à repasser ne volera pas mieux qu’un petit, faute d’un bon profil aérodynamique.

 

Effet de l’onde préliminaire

Un volume interne plus grand signifie que le projectile doit déplacer davantage de fluide (air ou gaz) avant de sortir. Cela génère une « onde préliminaire », qui peut poser problème et réduire les performances globales.

 

Risque de reprise de combustion

Un RDS volumineux contient plus d’air, augmentant la probabilité de combustion des gaz résiduels à l’intérieur. Ce phénomène peut paradoxalement accroître le niveau sonore au lieu de le réduire.

 

En résumé

Un réducteur de son surdimensionné dépasse rapidement le seuil d’efficacité optimal. Plutôt que de privilégier uniquement le volume, il est essentiel de choisir un modèle conçu avec précision et un équilibre entre taille et profil interne.

 

 

 

FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son :

Est-il possible de fileter le canon de mon pistolet automatique pour y installer un RDS ?

Oui, il est possible de fileter le canon de votre pistolet automatique (P.A.) afin d’y adapter un réducteur de son. Cependant, cela dépend d’une condition essentielle :

 

La longueur du canon doit dépasser de la culasse

Pour pouvoir effectuer l’usinage et le filetage nécessaires, le canon doit dépasser de la culasse d’une longueur suffisante. Si ce n’est pas le cas, il sera impossible de réaliser cette opération sur le canon existant.

 

En cas d’incompatibilité

Si la longueur du canon est insuffisante, une alternative est l’installation d’un canon fileté compatible avec votre modèle d’arme. Ces canons filetés sont souvent disponibles en pièces détachées pour de nombreux modèles de pistolets.

 

 

 

FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son : Existe-t-il des adaptateurs sur bushing pour Colt 1911 / 1911 A1 permettant d’utiliser un RDS ?

Non, il n’est pas recommandé d’utiliser un adaptateur sur bushing pour installer un réducteur de son (RDS) sur un Colt 1911 ou 1911 A1. Voici pourquoi :

 

Inadéquation structurelle du bushing

Un bushing n’est pas conçu pour supporter un RDS, encore moins un RDS performant. Sa surface de contact limitée (environ 1 mm²) ne permet pas de gérer les contraintes mécaniques générées par la masse et les forces en jeu lors de l’utilisation d’un RDS.

 

Risque de casse

Sous l’effet des contraintes :

Dans le meilleur des cas, le bushing se brisera.

Dans le pire des cas, la culasse elle-même pourrait être endommagée, entraînant des réparations coûteuses ou une arme inutilisable.

 

En résumé

Pour utiliser un RDS sur un Colt 1911, il est indispensable d’opter pour un filetage directement sur le canon. Cela garantit une fixation solide et sécurisée, compatible avec les exigences d’un RDS.

 

 

 

FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son :

Est-il possible d’installer un RDS sur ma carabine non filetée ?

Oui, il est tout à fait possible de monter un réducteur de son (RDS) sur une carabine non filetée, à condition de réaliser un filetage du canon. Cependant, plusieurs précautions doivent être prises pour garantir un résultat optimal.

 

Conditions nécessaires pour le filetage

Espace dégagé à la bouche du canon

La partie avant du canon doit être dégagée sur au moins 12 mm. Cela inclut un espace libre par rapport au fût, au bloc de gaz, ou au tube de magasin. Cette zone dégagée est indispensable pour permettre une intervention précise.

 

Rectification pour garantir la concentricité

En raison de l’absence fréquente de concentricité parfaite entre l’âme du canon (l’intérieur) et son fût externe (l’extérieur), un ajustement minutieux est nécessaire .Le filetage doit être aligné avec l’axe du canon pour éviter tout problème de dispersion ou de perte de précision.

 

Pourquoi cette précision est cruciale ?

Une mauvaise exécution du filetage peut :

  • Compromettre la précision de l’arme.
  • Exposer le RDS à des risques d’usure prématurée ou de mauvais fonctionnement.

En résumé

Le filetage d’un canon est une opération technique qui doit être confiée à un professionnel expérimenté pour garantir un montage fiable et préserver les performances de votre carabine.

 

 

 

FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son :

Quelle est l’influence d’un réducteur de son sur les performances de l’arme ?

Un réducteur de son (RDS) de bonne qualité, correctement monté, peut améliorer les performances globales de votre arme de plusieurs manières.

 

Amélioration du contrôle du recul

L’un des effets les plus notables d’un RDS est la réduction du recul. Il fonctionne de manière similaire à un frein de bouche, mais avec des performances accrues. Le RDS permet de mieux contrôler l’arme en atténuant la force du recul et en empêchant les gaz de combustion de continuer à agir sur le projectile après son départ. Cela facilite la prise de visée pour un tir plus précis, particulièrement lors de tirs rapides ou en rafale.

 

Réduction des vibrations du canon

La masse supplémentaire apportée par le RDS, située à l’extrémité du canon, joue également un rôle dans la réduction des vibrations générées par le tir. En modifiant légèrement le régime vibratoire de l’arme, le silencieux peut contribuer à une meilleure stabilité du canon, ce qui peut, dans certains cas, avoir un effet positif sur la précision.

 

Changement possible du point d’impact

Il est important de noter que le montage d’un RDS peut modifier légèrement le point d’impact de l’arme, bien que cet effet soit généralement minime. Toutefois, ce léger changement peut être facilement corrigé par un réglage de l’arme. Une fois ajusté, l’arme retrouvera sa précision d’origine, voire l’améliorera dans certaines situations grâce à la réduction du recul et à la meilleure stabilité du canon.

 

En résumé

L’ajout d’un réducteur de son peut apporter une amélioration significative des performances de l’arme, notamment en termes de contrôle du recul, de réduction des vibrations et de précision. Les modifications sur le point d’impact sont mineures et peuvent être facilement ajustées.

 

 

FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son :

Un réducteur de son n’est-il pas plus efficace avec un ressort pour absorber l’énergie ?

Il existe deux types principaux de montages à ressort utilisés dans les silencieux, mais leur efficacité varie considérablement :

 

Montage à ressort pour maintenir les chicanes

Le premier type utilise un ressort pour plaquer des chicanes à l’intérieur du silencieux et les maintenir serrées. Ce système n’a aucun effet sur l’absorption de l’énergie des gaz lors du tir. Il sert uniquement à faciliter l’usinage et à augmenter les tolérances de production, surtout dans les modèles bas de gamme. En d’autres termes, ce type de ressort est neutre en termes de réduction sonore et n’affecte pas l’efficacité du silencieux.

 

Montage à ressort pour absorber l’énergie des gaz

Le second type de montage à ressort repose sur l’idée de l’absorption de l’énergie des gaz par un ou plusieurs ressorts. Cependant, cette conception est très inefficace. Le ressort ne commence à se comprimer qu’après que le projectile soit déjà passé, car son moment d’inertie est bien plus important que celui des gaz. Cela signifie que le ressort n’agit qu’une fois que le projectile et une grande partie des gaz ont déjà quitté le silencieux.

En pratique, ce système agit de manière similaire à un amplificateur d’inertie dans un silencieux pour pistolet automatique, où l’ensemble du système se déplace une fois que le projectile et les gaz ont quitté l’arme. Le résultat est que l’effet du ressort sur la réduction sonore est pratiquement nul.

 

En résumé

Dans les deux cas, l’utilisation d’un ressort pour absorber l’énergie des gaz ne contribue pas efficacement à la réduction du bruit. Le premier type de ressort est principalement destiné à la fabrication et ne joue aucun rôle dans la performance sonore. Le second type, bien qu’il semble théoriquement intéressant, est inefficace en raison de la manière dont il interagit avec les gaz et le projectile.

 

 

FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son :

Quel isolant/absorbant phonique mettez-vous dans vos RDS ?

Aucun. Les réducteurs de son (RDS) ne contiennent pas d’isolants ou d’absorbants phoniques car ils ne sont pas conçus pour absorber le son directement.

Le bruit généré lors du tir provient principalement des gaz de combustion expulsés par la bouche du canon, et non du projectile lui-même. Les gaz à haute pression sont libérés à grande vitesse, créant une onde de choc qui génère un bruit. Ce bruit est une variation de pression dans l’atmosphère, et c’est cette variation qui est perçue comme du bruit.

Un réducteur de son fonctionne en modifiant le flux des gaz pour réduire cette variation de pression, c’est-à-dire, en diminuant l’onde de choc qui se produit à la sortie du canon. L’usage d’un isolant ou d’un absorbant phonique à l’intérieur du RDS ne serait pas efficace, car il ne traite pas la source du bruit (les gaz), mais plutôt le son déjà généré, ce qui n’est pas l’objectif d’un silencieux.

 

 

FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son :

Les réducteur de son ne favorisent ils pas le braconnage ?

Non, et pour plusieurs raisons :

Le réducteur de son ne réduit pas le bruit du projectile

Le son produit par un projectile en régime supersonique reste perceptible, même avec un silencieux. Le bruit principal reste donc celui du projectile, et non celui de l’arme.

 

Le réducteur de son ne modifie pas le comportement de l’animal

Il ne favorise en aucun cas le déplacement ou l’enlèvement de l’animal braconné. L’usage d’un silencieux n’améliore en rien les capacités de furtivité ou d’efficacité d’un chasseur dans le cadre du braconnage.

 

Législation

Depuis l’arrêté du 2 janvier 2018, qui modifie l’arrêté du 1er août 1986 relatif à divers procédés de chasse et à la destruction des animaux nuisibles, l’utilisation de réducteurs de son est autorisée à des fins de chasse, dans un cadre légal.

Arrêté du 2 janvier 2018 sur Légifrance

Ce pragmatisme législatif fait suite à une compréhension réaliste de la part des autorités, qui reconnaissent que le braconnage, par définition une activité illégale, n’est pas influencé par les lois, et que les braconniers n’hésitent pas à enfreindre la législation.

Utilisation à des fins de régulation. Les silencieux sont largement utilisés à la chasse au Royaume-Uni et dans les pays nordiques pour réguler les populations animales de manière raisonnée, tout en minimisant la perturbation des animaux et des riverains. Par exemple, leur utilisation permet une régulation en zone périurbaine des espèces nuisibles ou invasives, sans générer de nuisances sonores pour les habitants proches.

 

 

FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son :

Que mettez-vous comme absorbant thermique dans vos réducteurs de son ?

Rien !

Les métaux sont d’excellents conducteurs de chaleur, et la réduction du bruit dans un réducteur de son ne repose pas sur l’absorption thermique. L’idée que les silencieux sont remplis de matériaux comme de l’amiante pour absorber la chaleur, c’est un cliché souvent vu dans les mauvais films de série B, mais totalement faux.

Les RDS VORTEX, comme les modèles CF22, VORTEX8, et VORTEX Magnum, sont fabriqués en acier spécial, un matériau qui leur confère une grande résistance aux changements thermiques et à la pression des tirs.

D’autre part, les modèles VORTEX22 et VORTEX PA9 sont réalisés en aluminium, conçu pour des munitions subsoniques ou à basse pression, et pour des tirs à faible cadence. Ces matériaux légers permettent un fonctionnement optimal sans la nécessité d’absorbants thermiques.

     

    FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son :

    Quelle est l’influence d’un RDS sur la vitesse du projectile ?

    Aucune.

    Le réducteur de son ne rentre pas en contact avec le projectile, qui a déjà acquis sa vitesse initiale dans le canon de l’arme avant de sortir. Le rôle principal du RDS est de détendre les gaz issus de la combustion, réduisant ainsi la pression et le bruit.

    Cela n’a aucun impact sur la vitesse du projectile. En d’autres termes, une fois que le projectile a quitté le canon, l’effet des gaz à l’intérieur du RDS devient marginal et n’influence ni la vitesse ni la précision du tir.

     

     

    FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son :

    Quel est le calibre idéal pour une carabine équipée d’un RDS ?

    Cela dépend de l’utilisation prévue.

    Pour le tir de loisir à des distances modérées (entre 50 et 100 mètres), le calibre .22 LR reste le choix de référence. Il est silencieux, économique et facile à maîtriser, ce qui le rend idéal pour un usage récréatif.

    Pour des distances plus longues, le .300 AAC Blackout est un excellent choix. Ce calibre combine discrétion et performances balistiques, notamment en version subsonique, tout en offrant également des performances supérieures en régime supersonique. Il est de plus en plus populaire et est désormais produit par tous les grands fabricants de munitions.

     

    En résumé

    Le calibre idéal dépend des objectifs du tir : .22 LR pour un usage proche et récréatif, .300 AAC Blackout pour des tirs plus longs avec des performances accrues. De plus, tous les calibres standards peuvent être utilisés en vitesse supersonique, à condition d’adopter un RDS adapté.

     

     

    FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son :

    Je ne veux pas faire de bruit, et je veux plus gros qu’un .22 LR, que pensez-vous d’une .222 en subsonique ?

    Bien que des munitions en .222 subsonique existent, ce choix présente peu d’intérêt pour plusieurs raisons.

    Tout d’abord, un projectile de .22 LR et un projectile de .222, bien qu’ayant des calibres légèrement différents (5,5 mm pour les deux), présentent des vitesses similaires en mode subsonique. En conséquence, la différence en termes de balistique externe et terminale est minime, et l’augmentation du prix par rapport au .22 LR ne justifie pas un gain substantiel en performance.

    En revanche, choisir un calibre avec un projectile de plus gros diamètre et de masse plus importante en version subsonique est bien plus efficace. Un excellent choix dans ce cas est le .300 AAC Blackout, qui combine silence, balistique et performance tout en restant adapté à une utilisation en mode subsonique.

     

    En résumé

    Pour un compromis optimal entre silence et performances balistiques, un calibre comme le .300 AAC Blackout reste un meilleur choix que le .222 subsonique.

     

     

    FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son :

    Tous les calibres sont-ils disponibles en rechargement subsonique ?

    Non, tous les calibres ne sont pas adaptés au rechargement subsonique, et cela pour plusieurs raisons techniques.

    Le rechargement subsonique ne consiste pas simplement à réduire la quantité de poudre dans l’étui. Pour atteindre des pressions plus faibles tout en assurant une combustion complète, il est nécessaire d’utiliser des poudres spéciales adaptées aux charges subsoniques. Ces poudres doivent permettre une combustion régulière à des pressions inférieures à celles des charges classiques, généralement celles utilisées pour les armes de poing.

    Une simple sous-charge de la poudre habituelle est extrêmement dangereuse, car elle peut provoquer des pressions irrégulières et risquer de détruire l’arme ou de blesser le tireur.

    Les calibres comme le .308 Winchester peuvent donner de bons résultats en rechargement subsonique, à condition que le collet de l’étui permette une combustion régulière. En revanche, des calibres comme le .300 Winchester Magnum sont totalement inadaptés à ce type de rechargement, en raison de la trop grande capacité de leur étui, qui rend difficile une combustion stable et contrôlée.

    Il faut également prendre en compte la stabilité du projectile : le choix du poids de balle doit être adapté à la longueur du canon et au pas de rayure du canon. Par exemple, tirer un projectile de 220 à 240 grains dans un calibre 7.62mm nécessite un pas de rayure spécifique pour garantir que le projectile soit correctement stabilisé.

    Enfin, des calibres comme le .243 ou la .222 subsonique présentent peu d’intérêt, car leurs balles légères ne conviennent pas bien aux applications subsoniques, où des projectiles plus lourds et plus massifs, comme ceux du .300 AAC Blackout, sont beaucoup plus efficaces.

     

    En résumé

    Bien que certains calibres puissent être rechargés en version subsonique, tous ne sont pas adaptés, et il est crucial d’utiliser les bonnes poudres et de respecter les contraintes liées à la stabilité du projectile et à la conception de l’étui.

     

     

    FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son:

    Pourquoi tirer une balle lourde en régime subsonique ?

    L’utilisation de balles lourdes en régime subsonique présente plusieurs avantages, même si elles ne réduisent pas davantage le bruit qu’une balle plus légère.

     

    Plus d’énergie à l’impact

    À vitesse initiale égale, une balle lourde possède une énergie cinétique supérieure grâce à sa masse. Cette énergie accrue permet une meilleure efficacité terminale, notamment pour la chasse ou le tir de précision.

    Trajectoire plus tendue

    Une balle lourde conserve mieux sa vitesse, ce qui réduit le temps de vol jusqu’à la cible. Par conséquent, elle suit une trajectoire plus tendue, ce qui facilite le tir sur des distances intermédiaires en réduisant l’impact de la gravité et du vent.

    Meilleures capacités de perforation

    À calibre égal, une balle plus lourde est généralement plus longue, ce qui augmente sa densité de section. Cela lui confère de meilleures capacités de pénétration, notamment sur des cibles dures ou à travers des obstacles.

    Fonctionnement optimal des armes semi-automatiques

    Dans le cas des armes à culasses non calées, comme un pistolet semi-automatique en 9x19mm, une balle lourde (par exemple, 147 grains) génère une quantité de mouvement plus importante. Cela garantit un fonctionnement optimal de l’arme, en particulier pour les cycles de rechargement.

    Quand utiliser une balle plus légère ?

    Pour les pistolets semi-automatiques, une balle standard de 125 grains fonctionne également parfaitement dans un chargement subsonique. Il n’est donc pas impératif de passer à des projectiles plus lourds si votre priorité n’est pas l’énergie ou la trajectoire.

    En résumé

    Tirer une balle lourde en subsonique est une stratégie réfléchie pour maximiser l’énergie, la précision et les capacités de pénétration. Bien qu’elle ne diminue pas le bruit, ses caractéristiques balistiques la rendent particulièrement utile dans des scénarios où ces facteurs sont essentiels.

    FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son :

    J’ai une question sur le bruit et les décibels liés aux tirs : Pouvez-vous m’expliquer ?

    Comprendre le bruit des tirs et l’impact des réducteurs de son (RDS) est crucial pour optimiser l’expérience de tir tout en protégeant l’audition. Voici une explication détaillée sur le sujet des bruits, décibels et leur gestion avec les RDS.

     

    Qu’est-ce que le bruit d’un tir d’arme à feu ?

    Le bruit d’un tir d’arme à feu provient principalement de trois sources :

    Gaz de combustion : Lorsqu’une balle est tirée, les gaz de combustion sont expulsés à grande vitesse à la bouche du canon, générant une onde de pression qui est perçue comme un bruit fort.

    Projectile supersonique : Si la balle dépasse la vitesse du son (environ 343 m/s à 20°C), elle crée un bang supersonique, une onde de choc audible similaire au bruit d’un avion qui passe en trombe.

    Mécanisme de l’arme : Les mouvements internes de l’arme (comme le cycle de recul et de rechargement dans les armes automatiques) génèrent également du bruit.

    Comprendre les décibels (dB) dans le contexte des armes à feu

    Les décibels (dB) sont une unité de mesure utilisée pour quantifier l’intensité du son. Voici quelques repères pour mieux comprendre :

    • 0 dB : Seuil d’audition humaine.
    • 60 dB : Conversation normale.
    • 120 dB : Niveau du coup de feu sans protection.
    • 140 dB : Seuil de la douleur auditive.

    Les armes à feu sans réducteur de son génèrent des niveaux sonores souvent supérieurs à 140 dB, ce qui peut entraîner des dommages auditifs permanents.

    Comment les réducteurs de son réduisent-ils le bruit ?

    Les RDS fonctionnent en dissipant et en ralentissant les gaz de combustion avant qu’ils ne quittent la bouche du canon. Voici comment ils contribuent à la réduction du bruit :

    • Refroidissement et expansion des gaz : Le RDS réduit le bruit en permettant aux gaz de se refroidir et de s’étendre, diminuant ainsi leur pression et vitesse.

    • Multiples barrières acoustiques : Les RDS sont souvent équipés de multiples barrières ou chicanes qui dispersent les ondes sonores, réduisant leur intensité.
    • Contrôle de l’onde de choc : Les RDS atténuent le bang supersonique en contrôlant l’interaction des gaz avec l’air, mais ne l’éliminent pas complètement.

     

    Mesurer le bruit d’un tir avec et sans RDS

    Pour évaluer l’efficacité d’un RDS, il est important de mesurer le niveau sonore avant et après son installation. Voici comment procéder :

    • Utiliser un sonomètre : Cet appareil mesure l’intensité sonore en décibels. Placez-le à une distance sécurisée de l’arme et tirez une balle pour obtenir une mesure.
    • Comparaison des mesures : Tirez sans le RDS puis avec le RDS installé et comparez les niveaux sonores. Un RDS de qualité peut réduire le bruit d’environ 20 à 30 dB, rendant le tir plus confortable et moins dommageable pour l’audition.

    Importance de la protection auditive complémentaire

    Même avec un RDS, il est fortement recommandé de porter des protection auditives supplémentaires, comme des bouchons d’oreilles ou des casques antibruit. Les RDS réduisent le bruit, mais ne l’éliminent pas totalement, surtout en cas de tirs en régime supersonique.

     

    Impact des conditions environnementales sur le bruit

    Le bruit perçu d’un tir peut varier en fonction de plusieurs facteurs environnementaux :

    • Température et humidité : La vitesse du son dans l’air dépend de la température et de l’humidité. Des températures plus élevées peuvent légèrement augmenter la vitesse du son, modifiant ainsi la perception du bruit.
    • Topographie et obstacles : Les montagnes, les bâtiments ou même les arbres peuvent influencer la propagation des ondes sonores, augmentant ou diminuant la perception du bruit à différents endroits.

    En résumé

    Comprendre le bruit généré par les tirs et l’impact des décibels est crucial pour choisir le bon réducteur de son et adopter les mesures de protection appropriées. Les RDS sont des outils efficaces pour réduire les nuisances sonores et protéger votre audition, mais ils doivent être utilisés en complément de protections auditives adaptées pour une sécurité optimale.

    Pour plus de détails et des informations approfondies sur les aspects techniques du bruit et des réducteurs de son, consultez notre section « technique » sur notre site ou contactez-nous directement pour des conseils personnalisés.

     

     

    FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son : 

    Pourquoi ne pas concevoir de réducteurs de son désaxés pour Pistolets Automatiques ?

    La fabrication de réducteurs de son désaxés pour pistolets automatiques pose des défis techniques et ne permet pas toujours d’utiliser les organes de visée d’origine. Voici les raisons et les solutions alternatives proposées :

    Contraintes mécaniques des dispositifs amplificateurs inertiels

    • Les réducteurs de son destinés aux pistolets semi-automatiques incluent souvent un dispositif amplificateur inertiel (ou « booster »). Ce mécanisme est crucial pour le fonctionnement correct de l’arme, car il compense le recul réduit provoqué par la présence du silencieux.
    • Un diamètre minimal est nécessaire pour assurer le fonctionnement fiable de cet amplificateur. Un design désaxé ou réduit en hauteur pourrait compromettre ces contraintes mécaniques essentielles.

    Les réducteurs désaxés pour volume, pas pour hauteur

    • Les réducteurs de son désaxés augmentent principalement le volume interne pour améliorer la performance acoustique, pas pour réduire la hauteur.
    • Ces modèles désaxés ne répondent pas directement au problème de visibilité des organes de visée d’origine, car leur hauteur reste souvent comparable à celle des modèles classiques.

    Solutions pour conserver ou améliorer la visée

    La solution la plus efficace pour résoudre ce problème consiste à adapter les instruments de visée de l’arme :

    1. Organes de visée surélevés :
      • Remplacer les mires traditionnelles par des versions surélevées (« high sights »), compatibles avec l’utilisation d’un silencieux. Ces organes permettent une visée confortable au-dessus du réducteur de son.
    2. Montage d’un point rouge :
      • Pour les utilisateurs de pistolets Glock, nous proposons un rail picatinny compatible pour l’installation d’un point rouge, une solution moderne et efficace pour la visée avec un silencieux.

    Pourquoi ne pas réduire la hauteur des réducteurs de son ?

    • Réduire la hauteur d’un silencieux en dessous d’un certain seuil aurait des conséquences négatives :
      • Réduction des performances acoustiques dues à un volume interne insuffisant.
      • Diminution de la fiabilité mécanique, notamment en ce qui concerne l’efficacité de l’amplificateur inertiel.

    En résumé

    Un réducteur de son désaxé, bien que séduisant pour la visée, présente des limitations techniques. Les solutions éprouvées, comme les organes de visée surélevés ou les points rouges sur rail, assurent une utilisation efficace tout en préservant les performances balistiques et acoustiques.

     

     

    FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son :

    Quelle est la vitesse exacte du son pour adapter mon rechargement ?

    La vitesse du son dépend des caractéristiques physiques du fluide ambiant, notamment la température, la pression atmosphérique, et l’humidité. Voici les principaux éléments à prendre en compte :

    Dépendance à la température

    La vitesse du son dans l’air peut être approximée par la formule suivante :

    Cair=331,5+0,607θ(en m/s) C_{\text{air}} = 331,5 + 0,607 \cdot \theta \quad \text{(en m/s)}

    où θ est la température de l’air en degrés Celsius. 

    • À 0°C : Cair≈331,5 m/s
    • À 20°C : Cair≈343 m/s

    Autres facteurs influençant la vitesse du son

    • Humidité : Une humidité élevée augmente légèrement la vitesse du son.
    • Altitude : L’effet de l’altitude est indirect, car elle influence la température et la densité de l’air.
    • Densité et composition de l’air : Ces facteurs ont une influence moindre dans des conditions normales pour un tireur.

    Recommandation pour vos rechargements

    Pour éviter de passer en régime transsonique, où la stabilité du projectile est affectée, il est conseillé de ne pas dépasser 90 % de la vitesse du son dans vos conditions de tir. Cela garantit que le projectile reste en régime subsonique, même si les conditions atmosphériques varient.

    Exemple pratique :

    • Si vous tirez toute l’année, considérez une vitesse maximale de 300 m/s pour tenir compte des variations de température (de 0°C à 20°C).
    • Si vous connaissez la température moyenne dans vos conditions spécifiques, adaptez selon la formule donnée.

    En résumé

    La vitesse exacte du son est une variable contextuelle. En pratique, utiliser une valeur maximale de 300 m/s pour vos rechargements subsoniques est une méthode prudente pour maintenir la discrétion et la stabilité balistique de vos tirs.

     

     

    FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son :

    Quel gain sonore attendre en réduisant la vitesse du projectile de 900 m/s à 600 m/s avec une carabine en .243 Winchester ?

    Aucun gain sonore significatif si le projectile reste au-dessus de la vitesse du son.

    Explication technique :

    Le bang supersonique

    Ce bruit provient des ondes de choc générées par le projectile lorsqu’il dépasse la vitesse du son (environ 330-343 m/s selon les conditions).

    Tant que le projectile reste supersonique, qu’il voyage à 600 m/s ou 900 m/s, le bang persiste et reste sensiblement au même niveau sonore.

    Bruit de la bouche de l’arme :

    La réduction de la charge de poudre diminue la pression des gaz sortant du canon, ce qui peut légèrement réduire le bruit à la bouche. Cependant, cette réduction sera minime par rapport au bruit global causé par le bang supersonique.

    Réduction sonore notable : régime subsonique

    Une diminution importante du bruit ne sera obtenue que si le projectile descend en régime subsonique (inférieur à 330 m/s).

    À cette vitesse, le bang supersonique disparaît complètement, et le bruit global devient principalement celui des gaz résiduels (gérables avec un silencieux).

    En résumé

    Réduire la vitesse de 900 m/s à 600 m/s n’aura aucun effet notable sur le niveau sonore tant que la vitesse du son est dépassée. Pour une réduction sonore effective, il faudrait utiliser des munitions spécifiquement rechargées pour être en régime subsonique (environ 300 m/s) et adaptées au calibre en question.

     

    FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son :

    Peut-on installer un réducteur de son « intégral » avec des trous dans le canon ?

    Oui, c’est possible techniquement, mais l’intérêt est limité.

    Explications détaillées :

    Effet des trous dans le canon :

    Les trous permettent aux gaz de combustion de s’échapper progressivement dans le silencieux avant que le projectile ne quitte le canon.

    Cela peut réduire la pression à la bouche, mais ne rend pas une munition supersonique subsonique. Si le projectile dépasse la vitesse du son en sortie de chambre, il génèrera toujours un bang supersonique.

    Augmentation de l’onde préliminaire :

    Les trous dans le canon créent une égalisation de pression entre le tube du silencieux et l’intérieur du canon, ce qui peut augmenter une « onde préliminaire » (une perturbation causée par les gaz précédant le projectile).

    Une partie des gaz peut également passer devant le projectile, ce qui peut affecter la précision ou la balistique terminale.

    Cas où ce système a un intérêt :

    Ce type de construction est pertinent uniquement pour des armes conçues pour des munitions faiblement supersoniques.

    Dans ces cas, les gaz peuvent être suffisamment dissipés pour ralentir le projectile juste en dessous de la vitesse du son, le rendant subsonique.

    Pour les munitions subsoniques :Les trous dans le canon sont inutiles, car les gaz résiduels sont déjà faibles, et l’effet d’un silencieux classique est pleinement efficace.

    En résumé

    Un silencieux intégral avec des trous dans le canon est complexe et peu utile pour les calibres standards. Il est réservé à des configurations spécifiques visant à transformer des munitions faiblement supersoniques en subsoniques, mais les gains sont souvent limités. Pour des performances optimales, il est préférable d’utiliser des munitions subsoniques avec un silencieux conventionnel.

     

    FAQ dédiée aux armes et réducteurs de son :

    Pourquoi mes munitions subsoniques font-elles encore beaucoup de bruit ?

    Les munitions subsoniques ne garantissent pas une discrétion absolue pour plusieurs raisons liées à des facteurs techniques et à des variations spécifiques à votre arme.

    Vitesse annoncée ≠ Vitesse réelle

    • Indication commerciale : La vitesse inscrite sur la boîte est une estimation moyenne mesurée dans des conditions spécifiques (longueur de canon, conditions atmosphériques, etc.).
    • Facteurs influençant la vitesse réelle :
      • Longueur du canon : Un canon plus long peut augmenter la vitesse du projectile en permettant une combustion prolongée de la poudre.
      • Nature des rayures : Leur profondeur et profil influent sur la friction du projectile, modifiant sa vitesse.
      • Conditions environnementales : Température, humidité, et pression atmosphérique affectent la propagation des gaz et donc la vitesse.

    Mesurez la vitesse avec un chronographe

    • Seul un chronographe peut vous indiquer si la vitesse réelle de vos munitions reste en dessous du seuil de 340 m/s (à 20 °C). Si elle dépasse ce seuil, même légèrement, le projectile génèrera un bang supersonique, annulant l’effet de réduction sonore.

      Options pour résoudre le problème

      • Testez différentes marques ou lots de munitions subsoniques jusqu’à trouver celles qui conviennent le mieux à votre arme.
      • Passez au rechargement personnalisé :
        • Permet d’ajuster la charge de poudre et le type d’amorce.
        • Vous pouvez optimiser les paramètres pour rester sous le seuil supersonique tout en maintenant des performances stables.
      • Chronomètrez vos tirs pour vérifier si certaines cartouches dépassent la vitesse du son. Si c’est le cas, vous pouvez les éliminer du lot ou les recharger.

      En résumé

      Vos munitions subsoniques peuvent produire un « claquement » en raison d’une vitesse légèrement supersonique ou de facteurs spécifiques à votre arme. Tester différentes options ou opter pour un rechargement adapté est la meilleure solution pour maximiser la discrétion de vos tirs.

      Pour aller plus loin

      Si vous souhaitez approfondir ces sujets ou obtenir des renseignements complémentaires, n’hésitez pas à nous contacter.

      Nous sommes à votre disposition pour répondre à toutes vos questions techniques ou spécifiques.

      Quelques liens vers des pages spécifiques qui traite plus précisement de la la législation, des filetages et de la technique propre aux réducteurs de son.